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Confess



  • Auteur : Colleen Hoover

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 352 pages

  • Genre : Romance

Lu en français / Format numérique


Résumé :


Auburn Reed a des plans très précis pour l'avenir et ne laissera personne se mettre sur son chemin ! Mais lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'Art à Dallas pour un entretien qui la pousse vers Owen Gentry. L'énigmatique artiste semble avoir beaucoup de choses à cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser sa garde pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne le pensait. Pour se construire, chacun devra tout confesser. Mais parfois, la vérité est plus douloureuse que le silence...

Dis-moi quelque chose sur toi, que personne d'autre ne connaît. Quelque chose que je puisse garder pour moi.
 

Mon avis :

Alors que les thèmes du roman me tentaient bien, l'art et les secrets, je n'ai pas accroché du tout à cette histoire. Pas un instant je ne m'y suis sentie immergée.

L'intrigue pourrait être intéressante, mais son suspens est gonflé artificiellement et on a l'impression que les trois quarts du livre ne sont que du remplissage niais où chaque personnage tombe en pâmoison devant la moindre parole et le moindre geste que fait l'autre, même – ou devrais-je dire en particulier – lorsque que c'est absolument sans intérêt. Le sens dans lequel untel touille sa cuillère dans son café prend un sens inédit et d'une mièvrerie sans précédent.

Quant à la chute, elle est aussi tirée par les cheveux que peu crédible et mièvre. Le seul moment où j'ai été vaguement surprise, c'est quand on découvre les motivations d'Auburn, l'héroïne.

Les protagonistes sont très fades, et malgré la tartine de bons sentiments qu'ils nous pondent chaque fois que l'autre bouge le petit doigt, ils n'ont finalement aucune personnalité. Auburn est particulièrement tête-à-claque. Et cela semble une manie de Colleen Hoover de coller un passé douloureux bien larmoyant à tous ses personnages. C'était déjà le cas dans Jamais plus où c'était déjà lourd, mais la surenchère ici m'a encore plus agacée. En ce qui concerner les antagonistes, ils sont aussi caricaturaux que les personnages principaux, et l'auteur rajoute une bonne grosse louche de leur perfidie à chacune de leur apparition jusqu'à ce que ça devienne carrément ridicule. Comme pour l'intrigue, la subtilité y est d'une douloureuse inexistence. Il n'y a qu'Emory, la colocataire d'Auburn qui apparaît un peu attachante.

Alors que j'avais apprécié l'écriture de Colleen Hoover dans Jamais Plus, qui était sympa malgré bon nombre de défauts, cela ne m'a fait ni chaud ni froid ici.

Le seul point vraiment positif de ce roman, c'est l'idée des réelles confessions présentes dans le roman, qui m'a parue originale. Mais noyée comme elle est dans la guimauve et le pathos, elle est trop sous-exploitée.

En bref :






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