Auteur : Colleen Hoover
Type d'ouvrage : Roman
Nombre de pages : 284 pages
Genre : Romance
Lu en français / Format numérique
Résumé :
Lily Blossom Bloom n’a pas eu une enfance très facile, entre un père violent et une mère qu’elle trouve soumise, mais elle a su s’en sortir dans la vie et est à l’aube de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir, à Boston, une boutique de fleurs. Elle vient de rencontrer un neuro-chirurgien, Lyle, charmant, ambitieux, visiblement aussi attiré par elle qu’elle l’est par lui. Le chemin de Lily semble tout tracé. Elle hésite pourtant encore un peu : il n’est pas facile pour elle de se lancer dans une histoire sentimentale, avec des parents comme les siens et Atlas, ce jeune homme qu’elle avait rencontré adolescente, lui a laissé des souvenirs à la fois merveilleux et douloureux. Est-ce que le chemin de Lily est finalement aussi simple ? Les choix les plus évidents sont-ils les meilleurs ?
Tu es ma femme. Je suis supposé être celui qui te protège des monstres. Je ne suis pas supposé en être un.
Mon avis :
J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre durant les premiers chapitres. J'avais l'impression que tout était en accéléré, et je ne trouvais pas ça crédible du tout !
Certains éléments sont en effet amenés de façon tellement gros doigts que j'ai passé les premières pages à lever les yeux au ciel sans entrer dans l'histoire.
Mais par la suite, le récit prend un rythme plus naturel, et il y a un petit quelque chose dans la plume de l'auteure qui donne envie de continuer. Si j'ai parfois tiqué devant certaines formulations, elles m'ont paru tenir de la traduction. L'écriture est fluide, plus travaillée que je ne m'y attendais, assez agréable à lire.
Je me suis facilement attachée à Lily et à Atlas, mais j'ai trouvé qu'ils étaient trop parfaits. Ils sont gentils, compatissants, doués, ont eu une vie difficile... et pas l'ombre d'un défaut. De vrais Mary Sue et Gary Stu... Quant à Ryle, j'ai compris trop vite à mon goût où l'auteure voulait en venir. Comment je m'en suis aperçu ? L'absence d'effet Gary Stu, justement, qui me gonfle tant dans les romances, cette surabondance de descriptions énamourée du personnage masculin. Mais je ne vous en dis pas plus...
J'ai trouvé que trop de personnages avaient un passé tragique, au point que ça en devienne lourdingue de pathos. Il n'y a pas forcément besoin de ça pour expliquer le caractère d'un personnage.
Le message de l'histoire sur les violences conjugales m'a paru crédible, bien amené, sincère et sans trop de pathos. Colleen Hoover montre bien que quoi qu'on puisse en penser quand on ne connaît pas ce genre de situation, ça n'est pas si facile. Quand on m'a conseillé ce livre à plusieurs reprises, on m'a dit qu'il était impossible en tant que femme de ne pas se mettre à la place de l'héroïne. J'ose espérer que l'autre moitié de l'humanité en est capable également, sans quoi on peut toujours continuer à piailler dans le vide...
En bref :
