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Beignets de tomates vertes



  • Auteur : Fannie Flagg

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 398 pages

  • Genre : Historique

Lu en anglais / Format numérique


Résumé :


Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée... Ninny, fringante octogénaire, se souvient et raconte à Evelyn, une femme au foyer à l’existence monotone, les incroyables histoires de la petite ville de Whistle Stop. Grâce à l’adorable vieille dame, Evelyn, qui vit très mal l’approche de la cinquantaine, va peu à peu s’affirmer et reprendre goût à la vie. Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour.

La libération des femmes est arrivée trop tard pour moi. J'étais déjà mariée avec deux enfants quand j'ai découvert que je n'étais pas obligée de fonder une famille. Je pensais que c'était mon devoir. Qu'est-ce que j'en savais ?

 

Mon avis :

Imaginez. En visite de votre agaçante belle-mère à la maison de retraite, vous vous planquez dans un coin pour noyer votre mal-être dans la malbouffe, quand vous vous faites alpaguer par une vieille dame bien décidée à vous raconter sa vie. Cauchemardesque ou adorable ? Ici, c'est définitivement mignon.

À travers les récits de Ninny, on découvre donc la vie d'une petite ville d'Alabama dans les années 20 aux années 60, le tout centré sur le Whistle Stop Cafe, le point de rendez-vous de toute la ville. À travers ces tranches de vies parfois décousues dans le temps, ce qui peut perturber un peu (parfois, je ne me souvenais plus si tel personnage était enfant ou adulte à tel moment raconté), l'autrice explore bon nombre de thèmes.

La Grande Dépression et sa cohorte de miséreux, la ségrégation raciale et le racisme, la violence conjugale, l'homosexualité féminine et le féminisme... Le Whistle Stop Cafe apparaît comme un havre de paix où l'on se relève des pires coups de la vie, où le Ku Kux Klan est tourné en dérision, où tout s'arrange par la tolérance, l'amour de soi et des autres. La bonne humeur se mêle à un sentiment doux-amer, à une certaine mélancolie. Le monde n'est pas parfait, mais il existe des refuges où vous pourrez relever la tête, et manger des beignets de tomates vertes.

Ça pourrait être mièvre. J'ai trouvé que ça faisait du bien.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Les personnages sont nombreux, et il faut souvent un moment avant de se rappeler qui est qui parmi les personnages secondaires. Mais ils ont tous droit à un beau développement et beaucoup sont particulièrement attachants. On se sent vite chez soi aux côtés de la fracassante Idgie, de la douce Ruth, Sipsey, Big George, Artis, Stump et tous les autres. J'ai trouvé très touchante Evelyn, la quadragénaire en pleine dépression à qui la vieille Ninny raconte toutes ces histoires. Elle se réveille pour se découvrir coincée dans une vie toute tracée qu'elle n'a jamais voulue, sans d'ailleurs savoir ce qu'elle veut vraiment. J'ai aimé sa prise de conscience au fil des souvenirs de Ninny.

J'ai été ravie de découvrir non seulement la recette des beignets de tomates vertes à la fin, mais toutes les autres recettes de Sipsey ! Dommage qu'elles apparaissent dans un format minuscule et très bizarre dans mon édition numérique... Il va me falloir une loupe si je veux en essayer une !

Un vrai livre feel-good.

En bref :






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