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Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu



  • Auteur : Karim Berrouka

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 400 pages

  • Genre : Fantasy

Lu en français / Format numérique


Résumé :


Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ? Ingrid n’en a aucune idée. Et elle s’en fout. Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre. Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte...

Après avoir réalisé une étude sociologique des fées (Fées, weed et guillotines, prix Elbakin.net) et converti les zombies au pogo (Le Club des punks contre l’apocalypse zombie, prix Julia Verlanger), Karim Berrouka revient pour relever un terrible défi : convaincre Ingrid d’aller éclater du Grand Ancien pour sauver l’humanité.

La sagesse lui dit de filer, la curiosité de rester. La curiosité n’a aucun adversaire de taille, c’est bien connu.

 

Mon avis :

Une petite déception que ce Karim Berrouka.

Si Fées, weed et guillotines ou Le club des punks contre l'apocalypse zombie n'avaient pas été des coups de cœur, ils m'avaient quand même bien fait marrer. Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu n'est pas une lecture désagréable mais pas inoubliable non plus. D'ailleurs, le temps que je me souvienne d'écrire cette critique, j'avais même oublié que je l'avais lu.

J'ai trouvé l'intrigue très linéaire et beaucoup trop sage pour cet auteur, je le trouve beaucoup plus déjanté que ça d'habitude. On suit l'héroïne, catapultée centre d'un pentacle magique d'invocation d'un certain dieu qu'on ne présentera plus, à la rencontre de différentes factions qui se déclarent pour ou contre la libération de Cthulhu de sa prison sous-marine. Et... c'est à peu près tout. Peu de rebondissements, aucun suspens, des personnages pas attachants du tout.

J'ai eu du mal avec l'héroïne très détachée, qui accepte tout sans se poser de questions, même quand ça touche l'instinct de survie le plus élémentaire, et qui fait preuve de trop de bonne volonté quant à son rôle pour que ça paraisse naturel. Elle manque de personnalité, elle manque de vie.

Des personnages secondaires, aucun ne se détache, et les motivations ou l'identité de certains reste trop flous à mon goût.

Il vaut mieux connaître un minimum l'univers de Lovecraft pour lire le roman, car les références sont nombreuses (ce qui n'a rien d'étonnant vu le titre). Comme ma dernière visite à Innsmouth date de quelques millénaires, elles me sont pour la plupart passées au-dessus du tentacule.

En bref :






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