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La Déesse des marguerites et des boutons d'or



  • Auteur : Martin Millar

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 288 pages

  • Genre : Fantasy, Histoire, Humour

Lu en français / Format papier


Résumé :


Athènes, 421 av. J.-C. Cela fait des années que Sparte et Athènes se font la guerre. Dans les deux camps, le peuple n’aspire qu’à une seule chose : la paix. C’est d’ailleurs le titre de la prochaine pièce d’Aristophane, avec laquelle il compte bien remporter le premier prix aux prochaines Dionysies. Mais les répétitions sont catastrophiques, et le dramaturge court au désastre. Pourtant, beaucoup pensent, y compris parmi les dieux, que du succès de la pièce pourrait dépendre l’issue des négociations en cours entre les belligérants. Dans La déesse des marguerites et des boutons d’or, Martin Millar fait défiler, pour notre plus grand plaisir, personnages réels et fictifs, dieux, nymphes et autres amazones. Un mélange détonant, puissamment satirique.

Je ne peux pas envoyer mon chœur se ridiculiser sur le plateau avec des phallus de trente centimètres. Le public va les huer, les chasser de la scène. Je serai couvert de honte. Vous avez vu la taille de ceux d'Eupolis l'année dernière ? Quand son chœur s'est retourné, ils ont pratiquement décapité le premier rang.
 

Mon avis :

La Grèce antique, c'est pas vraiment mon truc. Je ne m'y suis jamais intéressée et de fait, je n'y connais pas grand-chose. Mais sous la plume de Martin Millar, ça valait le coup de tenter.

Le découpage en courtes séquences rend la lecture fluide, de même que l'écriture simple et légère de Millar, qui crée un décalage sympathique entre cette modernité et le cadre antique du roman, que j'associe souvent à quelque chose d'un peu pesant et solennel d'ordinaire. Les nymphes qui sortent des « chouette ! » à tout bout de champ, ou les prières à Athéna qui se finissent par « bisou », on ne lit pas ça tous les jours.

Le mélange entre réalité historique, mythologie et humour fonctionne bien, sans forcer, mais je ne suis jamais vraiment entrée dans l'histoire. Comme si je restais en surface, sans jamais m'impliquer émotionnellement.

Les personnages ont un caractère bien campé, mais je ne me suis pas attachée à eux. Alors que dans les autres œuvres de l'auteur, je trouve toujours quelque chose de touchant chez ses protagonistes qui contrebalance leur côté caricatural, je ne l'ai pas retrouvé ici.

J'ai souri sans jamais rire vraiment. Le thème de la comédie grecque devrait s'y prêter, d'autant plus que la satire est bien présente, mais l'humour tient surtout ici à rappeler très souvent la présence de phallus factices énormes dans la pièce d'un des héros. C'est marrant une ou deux fois (haha, un gros zizi !), mais on finit par se lasser...

C'est un petit livre divertissant sur le moment, mais que j'ai trouvé en-dessous des autres romans de l'auteur (à quand la traduction VF du troisième tome de Kalix ?) et que j'oublierai sans doute assez vite.


 

En bref :







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