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La Dynastie des Dents-de-Lion, Tome 1 : La Grâce des Rois



  • Auteur : Ken Liu

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 842 pages

  • Genre : Fantasy

Lu en français / Format papier


Résumé :


Le Royaume de Dara est divisé en sept Etats, mais l'un d'entre eux, Xana, a pris l'ascendant sur les autres par la force et le jeu des alliances politiques. Son roi est devenu l'Empereur et a établi le règne du Céleste Diaphane. Tous désormais doivent chanter ses louanges et oeuvrer à sa gloire. Cependant, chez les nobles déchus comme chez le peuple corvéable, épuisé et écrasé d'impôts, la révolte gronde. Mais comment renverser cet empire dont les forces armées s'appuient sur une technologie élaborée et quasi magique ? C'est lé défi que tenteront de relever Mata Zyndu, le dernier héritier de son clan, déchu pour avoir osé s'opposer à la Conquête et qui a juré de rétablir l'honneur de son nom, et Kuni Garu, un voyou charmeur et beau parleur qui s'apprête à embrasser un destin bien supérieur à ses ambitions les plus secrètes Sauront-ils surmonter les défis qui les attendent pour accomplir leur destin sous la férule des dieux ?

Maintenant que j'ai vu le monde, je souhaite le changer. Un désir que j'ai en commun avec Mata. Seulement, où il aimerait rendre au monde une forme qu'il n'a jamais connue, je désire au contraire lui en donner une qui n'a pas encore existé.

 

Mon avis :

Comme Ken Liu est un auteur que j'adore depuis les coups de cœur de la Ménagerie de Papier et L'homme qui mit fin à l'histoire, j'imagine que j'attendais trop de ce livre, d'où ma déception.

L'intrigue et l'univers sont vraiment très riches, et les annexes du roman pour s'y retrouver ne sont pas de trop. Comme je ne connais pas la période historique chinoise dont elle est inspirée, et que La grâce des rois est réputé pour être à l'origine de courant du silkpunk, je m'attendais à de l'innovation et du dépaysement, mais je suis restée sur ma faim. Le côté « punk » est discret et même s'il fait des percées au fil des inventions des personnages, c'est très secondaire. Quant à l'intrigue, cela reste des chroniques militaires assez communes en fantasy.

Les événements s'enchaînaient trop rapidement sans se poser assez à mon goût pour en saisir les enjeux, les conséquences, les acteurs. Pour m'y immerger, tout simplement. Comme si le roman était en accéléré. Au bout de 400 pages, j'avais l'impression d'avoir lu autant d'événements qu'en 800 pages. Et au bout de 800 pages...

J'ai survolé l'histoire sans jamais vraiment y entrer, d'attaque en attaque, de trahison en trahison sans jamais que cela me touche.

Il n'y qu'à partir d'environ 200 pages avant la fin que j'ai senti le rythme se poser davantage, mieux développer ce qu'il se passe. C'est seulement là que j'ai commencé à apprécier ma lecture, y trouver mes repères, ressentir des émotions pour les personnages, de la curiosité pour cette lutte des pouvoirs.

Les personnages principaux, Kuni et Mata, n'ont pas été assez attachants ni présents à mon goût pour m'aider à m'ancrer dans le récit, même s'ils se révèlent finalement assez complexes au fil de ces 800 pages et quelques. J'ai quand même eu une préférence pour Kuni, l'ambitieux glandeur. J'ai eu beaucoup de mal à visualiser Mata et ses double pupilles (il faut dire que ça doit avoir de quoi perturber).

Quant aux personnages secondaires, comme pour l'intrigue, je les ai souvent trouvé trop vite introduits, prenant subitement une grande importance pour disparaître parfois presque immédiatement. Certains se détachent, mais pour d'autres, j'ai passé une grande partie de ma lecture à essayer de me rappeler qui était tel personnage, dans quel camp il se situait et à quel endroit, d'autant que la plupart n'apparaissent pas dans la liste des personnages (et j'ai souvent été spoilée concernant d'autres protagonistes en essayant de les y chercher).

Petite note positive pour la fin, parce que j'ai l'impression d'avoir descendu le roman tout le long de ma critique, alors que je ne l'ai pas non plus détesté : l'écriture de Ken Liu est toujours une merveille à lire.

C'est un livre qui a ses qualités, mais je l'ai trouvé trop condensé pour m'y immerger et en apprécier la lecture. La suite de fait de l’œil, parce que des indices dans le récit (et dans les cartes !) laissent à penser qu'on y dépassera les frontières des îles de Dara, mais si le tome 2 suit le rythme du tome 1, je doute qu'il me plaise.

En bref :






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