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La mort est une femme comme les autres



  • Auteur : Marie Pavlenko

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 150 pages

  • Genre : Fantastique

Lu en français / Format numérique


Résumé :


Imaginez un monde où personne ne s’éteint.

Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe.

Imaginez un univers où la mort en a ras la faux et fait un burn out.

Emm n’en peut plus. Un matin, elle s’arrête et s’assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle est incapable de se lever.

En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l’émouvoir.

Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.

Et mourir jeune est dégueulasse. Il y a le panneau "route barrée" alors qu'on voit le bitume qui continue de l'autre côté, qui se perd à l'horizon, avec ses embranchements, ses possibles. Seulement, on n'a pas le droit d'essayer.
 

Mon avis :

Emm fait un burn-out et décide de ne plus aller travailler. Rien de plus commun dans notre société à la productivité acharnée... Sauf qu'Emm est la Mort. Et que plus personne ne meurt. Et que du coup, c'est le bordel.

Il y a un côté Pratchett dans le concept (j'ai même relevé une référence dans le texte à un fameux monde porté par quatre éléphants sur une tortue géante qui vogue dans l'espace), mais Marie Pavlenko a une patte bien à elle. Son écriture est fluide à lire, jamais ennuyeuse. Le rythme est enlevé sans jamais paraître précipité et les piques humoristiques souvent bien trouvées.

C'est un roman très court, qui se lit en une poignée d'heures, mais toujours le sourire aux lèvres.

Emm est un personnage truculent à suivre, un mélange du cynisme de ses millénaires avec l'enthousiasme spontané de sa découverte de la vie. Et son sens de la répartie a du tranchant. Les autres personnages sont plutôt attachants eux aussi, surtout Suzie.

Un petit bouquin léger qui fait passer un bon moment malgré des thèmes souvent graves.

En bref :






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