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Le Cycle des Épées, Tome 1 : Épées et démons



  • Auteur : Fritz Leiber

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 171 pages

  • Genre : Fantasy

Lu en français / Format numérique


Résumé :


Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d'épées affûtées. Au cœur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C'est là que se sont rencontrés Fafhrd, de la Toundra de Glace, des terres hostiles perdues bien plus au nord que les Huit Cités et la chaîne des Pas du Troll, et le Souricier Gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie et la silhouette évoquait les villes du Sud, les venelles obscures et les grands espaces brûlés de soleil. Alors que les deux hommes se défiaient du regard dans une brume à peine percée par la lumière de torches distantes, ils eurent le sentiment diffus d'être les moitiés longtemps séparées d'un héros qui les dépasserait l'un et l'autre. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d'aventure !

Donne plutôt un baiser à un cobra qu'un secret à une femme.

 

Mon avis :

Dans la famille des grands classiques fantasy qui traînent dans ma PAL depuis une éternité, je demande... Le Cycle des épées ! L'ouvrage ne me tentait pas plus que ça, mais il me fallait bien connaître les origines de la sword and sorcery, et rencontrer enfin les fameux Fafhrd (à vos souhaits) et Souricier Gris, dont on me rebat les oreilles depuis des années.

Si on peut reconnaître aux classiques d'avoir innové dans le genre, certains vieillissent mal, et c'est à mon avis le cas de celui-ci.

Ce qui m'a frappée dès les premières pages, c'est son aspect misogyne très lourd et appuyé, bien dégoulinant, sans cesse martelé. La vision de la femme y est franchement méprisant du début à la fin, et chaque fois que j'avais l'espoir d'une vague nuance pour l'un des personnages féminins, j'étais très vite détrompée. Oh, bien sûr, on ne peut pas dire qu'elles soient toutes sorties du même moule, vous avez le choix du stéréotype. Vous préférez la horde de furies castratrices (oui, parce que TOUTES les femmes d'un même peuple partagent le même caractère hystérique), la manipulatrice fantasme-ambulant, ou la demoiselle tellement en détresse qu'elle en semble handicapée ? Dans chaque péripétie du roman, la femme est source de désagrément, qui tire le héros en arrière, essaie de lui arracher sa liberté ou le jette au devant des ennuis.

Cela aurait pu être anecdotique et il faut remettre l'œuvre dans son époque, mais l'auteur insiste tellement dessus (et avec quelle fréquence !) que cette espèce d'obsession tordue semble être le cœur de son roman plutôt que l'aventure et la magie.

D'autres aspects du roman auraient pu contrebalancer ce point noir.

Le duo iconique de Fafhrd et du Souricier Gris, par exemple. Mais ni l'un ni l'autre n'a su attirer ma sympathie, je ne les ai trouvés ni attachants ni charismatiques.


De même, l'humour n'a pas fait mouche, et j'ai eu l'impression que les péripéties, si elles avaient du potentiel, n'étaient pas toujours très bien amenées. Comme c'est un premier tome, on a davantage l'impression d'une introduction qu'une réelle aventure. Je passerai sur l'originalité, puisque c'est un ouvrage qui en a inspiré depuis beaucoup d'autres : c'est normal qu'il ait un côté déjà-vu.


Quant à l'écriture, si je l'ai d'abord trouvée agréable, elle m'a vite parue lourdement descriptive.

Bref. Pas pour moi.

En bref :






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