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Port d'Âmes

Dernière mise à jour : 15 sept. 2018



  • Auteur : Lionel Davoust

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 688 pages

  • Genre : Fantasy

Lu en français / Format papier


Résumé :

Rhuys ap Kaledán est un héritier déchu. Tout juste libéré de l’esclavage des galères, il rejoint la cité franche d’Aniagrad, où tout se vend et tout s’achète, pour reconquérir l’honneur de sa famille. L’occasion lui en est rapidement donnée : Edelcar Menziel, un ancien ami de son père, lui propose de travailler sur la conversion dranique, un procédé perdu depuis des siècles qui permettait de réaliser des machines magiques… Le jeune homme s’investit de tout son cœur dans le projet, résolu à tracer son chemin dans la haute société de la ville. Mais bientôt, coincé entre des intrigues politiques et son amour pour Vibeka, une mystérieuse jeune femme qui vend des fragments de son âme pour survivre, Rhuys découvre que les profondeurs du passé recèlent des secrets bien sombres et tortueux. Entre ambition, loyauté, vérité et amour, il devra se montrer plus rusé que ses ennemis s’il veut espérer atteindre son but et ne pas perdre son âme…

Ce moment t’appartient, maintenant. Et bientôt, tu le noieras dans ta vie et tu l’oublieras, comme tout le monde. Pour moi, l’histoire est terminée. Encore.
 

Mon avis :

Très mitigée sur cette lecture, que j'ai mis une éternité à finir. Pourtant, c'est loin d'être un mauvais livre, et certaines choses m'ont même énormément plu ! Seulement, je n'y ai pas accroché.

Ce qui m'a freinée le plus dans ma lecture, c'est que je n'ai pas réussi du tout à m'intéresser à l'intrigue principale, celle du héros qui tente de retrouver sa place déchue, ses affaires et ses mésaventures dans cette sorte de jeu politique et commercial où tout peut se retourner contre soi. C'est riche et bien mené mais j'y suis restée totalement étrangère, ne sentant poindre un peu d'intérêt qu'au bout de 300 ou 400 pages.

J'ai bien plus apprécié tout ce qui tournait autour des Vendeurs d'Âme. J'ai trouvé ça très original et très fin, fascinant, sensible, imprégnant toute ma lecture d'une redoutable mélancolie. La fin de l'histoire est superbe.

L'écriture m'a parue trop lourdement descriptive au début, surtout en ce qui concerne la ville (il faut dire qu'Aniagrad est un gros morceau), du coup j'ai eu du mal à m'immerger dans l'univers, sans cesse en train de perdre le fil. Soit j'ai fini par m'y faire soit les descriptions se sont allégées, mais ça m'a semblé plus fluide par la suite.

Comme dans trop de romans où la ville outrepasse sa fonction de décor pour devenir personnage à part entière, j'avais peur qu'Aniagrad ne prenne trop de place, « bouffe » l'intrigue et les protagonistes, par une présence trop... hé bien, présente. Heureusement, ça n'a pas été le cas, et même si son atmosphère forte et ses particularités pèsent lourd dans le récit, elles le nourrissent plutôt que l'écrasent.

J'ai eu du mal à m'attacher à Rhuys. C'est un personnage dont on apprend beaucoup par ses introspections, et qui évolue énormément au cours du roman, mais il traîne trop longtemps un côté « trop bon, trop con » peu charismatique et ce n'est que vers la fin qu'il devient plus attachant. La Vendeuse en revanche est un personnage qui m'a tout de suite envoûtée, et le mystère de sa personnalité comme de son passé qui se dénoue de page en page est un vrai plaisir à lire.

J'ai vraiment eu l'impression de passer à côté de cette lecture qui a été laborieuse malgré ses qualités, mais elle m'a quand même rendue curieuse de son univers, et peut-être que je retenterais un autre livre qui s'y déroule.


 

En bref :


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