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Les chevaux célestes



  • Auteur : Guy Gavriel Kay

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 654 pages

  • Genre : Fantasy, Historique

Lu en français / Format papier


Résumé :


On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l'élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l'élite - et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L'impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. À lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l'honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. On me tuera pour s'en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j'aie regagné la capitale. » Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d'ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer l'un de l'autre.

Il est une forme de fantasy dont le Canadien Guy Gavriel Kay est le maître incontesté. Entre la Provence médiévale de La Chanson d'Arbonne, l'Espagne de la Reconquista des Lions d'AI-Rassan, l'empire byzantin de La Mosaïque de Sarance, il revisite l'histoire sous une coloration fantastique et l'imprègne de son lyrisme mélancolique si particulier Les Chevaux célestes s'inspire de la Chine du VIle siècle sous la dynastie des Tang.

Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer l'un de l'autre.

 

Mon avis :

Comme je l'ai lu peu de temps après Le Fleuve Céleste, qui se passe dans le même univers quelques siècles plus tard (oui, j'aime faire les choses à l'envers), les souvenirs de celui-ci sont assez frais pour que je ne puisse m'empêcher de les comparer. Dans l'ensemble, je crois que j'ai préféré Les Chevaux Célestes, même si les deux ouvrages sont bons.

Je l'ai trouvé vite immersif, la dimension aventure étant un peu plus présente que dans Le Fleuve Céleste. Avec un personnage au centre des événements (un type qui n'a rien demandé et qui se retrouve avec un cadeau plus encombrant qu'autre chose, lequel va déclencher moult convoitises et magouilles politiques), l'action m'a parue plus... concrète, tout en impactant la Kitai toute entière. J'ai apprécié les éléments fantastiques, rares mais bien présents entre les fantômes gémissants du Kuala Nor et l'inquiétante magie chamanique des Bogü.

Le rythme est lent, implacable, assez particulier. C'est le genre de lectures pour lequel il ne faut pas se montrer trop impatient, ou picorer trois pages par-ci, un paragraphe par-là, au risque de décrocher. L'atmosphère est très réussie.

L'écriture est travaillée, maîtrisée, et on ne peut qu'une fois de plus saluer l'auteur pour son érudition qui rend son univers crédible, construit, concret.

Malgré leur développement, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. C'est le deuxième Kay que je lis et pour l'instant c'est ce qu'il me manque chez cet auteur, quelque chose qui me donne l'impression d'être plus proche des personnages, de vibrer un peu plus pour eux, pour ce qu'ils ressentent, ce qu'ils vivent.

En bref :





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