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Meg Corbyn, Tome 5 : Cartes Ivoire

Dernière mise à jour : 9 mars 2019



  • Auteur : Anne Bishop

  • Type d'ouvrage : Roman

  • Nombre de pages : 438 pages

  • Genre : Fantasy

Lu en français / Format numérique


Résumé :


L'insurrection humaine a été brutalement réprimé par les Aînés, ces terra indigene plus sauvages et dangereux encore que leurs congénères des Enclos. Les humains qui ont survécu savent à présent qu'il faut craindre ce qui rôde dans les territoires interdits au-delà de leurs frontières. Heureusement, l'Enclos de Lakeside n'a subi que peu de dégâts grâce aux efforts de Simon, Meg et de la meute humaine. Mais l'arrivée du frère du lieutenant Montgomery, un vaurien prêt à tout pour s'enrichir aux dépens des autres, menace tout ce qu'ils ont accompli. Car si les Aînés, curieux face à ce nouveau type de prédateur, sont prêts à attendre qu'il commette de lui-même une erreur fatale, Meg a vu dans ses cartes l'ombre de la mort qui plane...

Vous ne pouvez pas avouer aux gens que vous allez passer des accords avec les monstres qu'ils redoutent afin de les protéger de ceux qui leur ressemblent.
 

Mon avis :

Je crois bien que ce cinquième et dernier opus sera mon préféré de la série !

Ça fait plaisir de la terminer sur cette touche positive, parce que j'avais été un peu déçue des tomes 3 et 4. Je trouvais qu'on y délaissait les personnages de l'Enclos au profit de l'intrigue globale, certes intéressante mais portée par des personnages secondaires trop fades à mon goût.

Alors quelle joie de constater que l'intrigue était ici resserrée sur l'Enclos de Lakeside, de retrouver ses habitants auxquels je me suis tant attachée au fil des premiers tomes. Tout le monde est là : Meg, Simon, Vlad, Bug, Sam et les autres (même les poneys !)... La relation entre Meg et Simon avance toujours à une lenteur frustrante, même pour moi qui ne suis pas fan de romances, mais elle est finalement au cœur du récit : de cet éventuel premier couple inter-espèces dépendra le futur de tout un continent.

La petite touche d'humour bon enfant entre les personnages fait toujours sourire dans le contexte global très sombre de l'histoire.

J'ai aimé détester l'antagoniste de ce tome, il est vraiment odieux, mais du coup très caricatural, sans nuances.

Alors que le tome précédent traitait d'une guerre entre les humains et les terra indigenes, le temps ici est à la reconstruction. Si on passe beaucoup de temps à décrire le repeuplement des villes dévastées, et tous les problèmes matériels que cela implique, je trouve que l'aspect dramatique d'une telle situation est trop peu évoqué. Comme si personne n'avait de proche décédé durant cette période, que personne n'était dérangé de récupérer les affaires d'un mort, de trouver facilement du travail parce que toute une population avait été décimée. C'est peut-être un parti pris de rendre ce renouveau si positif, de s'attarder davantage sur les pertes matérielles et le rationnement de nourriture que sur les pertes humaines, mais je l'ai trouvé parfois déroutant.

Il y a quelques longueurs, comme dans les tomes précédents, mais je les ai trouvé moins lourdes.

Une bonne fin de série, donc, et je serais ravie de retrouver le monde de Namid si l'occasion se représente !


 

En bref :





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